Avec peu de moyen, il est possible de sécuriser des objets photographiques fragiles pour leur assurer une meilleure conservation et / ou un conditionnement de sureté lors d’un déménagement. En plus ces boites à faire soi même permettent de consulter les documents sans les manipuler.
Bien évidemment, l’idéal est d’avoir sous la main des boites de conservation résistantes au PAT telles qu’elles sont fabriquées et/ ou diffusées par des professionnels de la conservation (Klug, Stouls, Atlantis, Cauchard etc.). Mais en attendant d’avoir el budget vous pouvez aussi recourir à n’importe qu’elle type de boite de récupération.
L’essentiel est de ce munir de plastazote. Ce matériau peut s’acheter ou plutôt se commander chez des prestataires spécialisés mais on le trouve aussi chez des fournisseurs généralistes.
Deux approches sont possibles pour réaliser ces boites : soit on creuse au cutter la plaque de plastazote pour y réserver l’emplacement de l’objet, soit on dispose de deux plaques, l’une plus fine que l’autre. On déposera au fond de la boite la plaques la plus fine et et on découpera, au cutter ou au scalpel, les contours de l’emplacement de l’objet, que l’on aura au préalable dessiné au crayon de papier. Et voilà, en peu de temps, l’affaire est jouée.
Ce type de conditionnement est particulièrement adapté au conditionnement des émaux et bijoux photographiques, des petits objets types photomètres, actinomètres, posemètres, des petits objectifs, des émaux et des photographies sur différents supports comme le métal et le verre. Il peut s’avérer très utile pour conserver des plaques de verre cassées.